Un peintre sur le toit, ou l’йtat d’un instant

les travaux de N.Isaenok se trouvent dans le Musйe National des arts de Bйlarus, les Fonds de l’Union des peintres de Bйlarus, les Fonds de l’Union des peintres de Russie, le Musйe de l’art moderne de Bйlarus а Minsk, la Gallerie nationale Trйtiakov, l’Universitй de Vilan (les USA), des galeries d’Allemagne, de Japon, d’Italie et dans des collections privйes en Angleterre, Belgique, Hongrie, Hollande, Israлl, Italie, aux musйes de Canada, de Luxembourg, de France et d’autres pays du monde
Le peintre Nikolaп Isaenok aime sa maison de campagne prиs de Borissov (rйgion de Minsk) du toit de laquelle, qu’une fois j’ai aussi visitй, on voit bien les clйmatis plantйs par la femme de Nikolaп — aussi une peintre. De cette hauteur M. Isaenok aime contempler des iris, des phlox, des marguerites en fleurs. Un tableau peint, Nikolaп monte sur le toit de la maison chercher de l’inspiration pour un nouveau tableau. Ce moyen extraordinaire fait naоtre d’abord de l’humeur, puis des toiles. Ces derniers temps Isaenok dessine des fleurs. Elles sont si bonnes et ont une telle influence psychologique qu’on sentirait leur odeur а peine perceptible.

— Les fleurs enracinйes et cultivйes en pots sont а la mode d’aujourd’hui, et non celles cueillies, — m’explique Nikolaп, — alors on rйussit а reproduire dans un tableau l’вme vivante d’une fleur, son йnergйtique.

Le peintre semble y rйussir en crйant des paysages. M. Isaenok utilise en maоtre la lumiиre et les ombres en combinant facilement les peintures : verte, rose, bleue, bleue claire, grise. C’est pourquoi les coins de la nature biйlorusse reproduits sur les tableaux semblent йmettre de la lumiиre. Nikolaп ajoute d’un ton badin qu’il rйussit car il est le roi des fleurs et des couleurs.

— Eh bien, si on a appelй Maria а Costelmonte (Italie) la reine de la nature morte, je peux кtre roi.

L’exposition personnelle des йpoux Isaenkov fait sa quatriиme annйe de voyage а travers les villes italienne. Elle a йtй exposйe а la Gallerie municipale de l’art moderne de Saint-Vincent, а la rйsidence royale а Regia di Colorno (la province de Parma). Leurs toiles ont ornй le Centre d’exposition de Sierra di Milano (Milan) et le Centre d’exposition des congrиs Olivetti а Vidracco.

— Les italiens s’intйressent beaucoup а l’йcole biйlorusse de peinture. En effet, les europйens ont perdu une bonne йcole rйaliste, et c’est notre point fort, je suis sыr qu’ils viendront ici apprendre, — raisonne Nikolaп. Il est difficile de ne pas partager son point de vue : parmi les peintres M. Isaenok appartient а ceux qui ont йtudiй en suivant un certain style sйvиre de l’йcole rйaliste de peinture des annйes 70–80es. Bien que maintenant cela appartienne dйjа а l’histoire, elle garde son attrait en tant que partie de la vie crйative du peintre en montrant sa maоtrise. А propos, il n’y a pas longtemps une exposition personnelle de ses travaux prйcoces a eu lieu au Musйe de l’art plastique moderne.

— Je ne peints jamais ce que je ne connais pas bien, ce que je n’ai pas senti, — dit Nikolaп en touchant la toile d’une maniиre sыre. — Parce que je vis rйellement en peignant. Et ce qui importe dans cette vie pour moi, ce n’est pas l’image d’un terrain, d’un objet, mais l’humeur de un court instant qui s’envole.

Galia Fatykhova
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