Remue-mйninges: c’est parti

Le Parc des hautes technologies enregistre de nouveaux rйsidents
Le Parc des hautes technologies (PHT) abrite le deuxiиme “йchelon” de sociйtйs de grande science.

— On peut dйjа remarquer les premiers rйsultats, — a soulignй Valery Tsepkalo, directeur de l’administration du PHT, — les sociйtйs voient revenir des experts qui sont partis autrefois pour Moscou et а l’йtranger chercher fortune et un travail intйressant. Maintenant plus besoin de partir.

Le parc des hautes technologies sera considйrй effectif, lorsqu’il comprendra prиs de 30 rйsidents. il y en a dйjа eu neuf en deux mois. Valery Tsepkalo estime que l’organisation rйpondra aux normes gйnйralement admises dans le monde jusqu’а la fin de l’annйe.

— Je pense que la premiиre йtape reprйsentera un ensemble d’entreprises travaillant dans le domaine de la technologie d’information, — prйcise M. Tsepkalo. — Aprиs un certain temps on pourra parler du dйveloppement des autres domaines, par exemple, les biotechnologies.

Il est а rappeler qu’une sociйtй qui devient rйsidente se voit stimulйe et encouragйe dans ses activitйs. On peut citer en exemple la dйtaxation, la franchise de droits et d’autres cotisations obligatoires au budget rйpublicain, aux fonds d’Etat d’affectation spйciale. Elle ne paie pas d’impфts sur le produit des ventes de biens et services, sur les travaux rйalisйs, de droit pйcunier aux objets de propriйtй intellectuelle...

— Les entreprises rйalisant des projets dans le domaine des nouvelles et hautes technologies mais ne dйveloppant pas de logiciel peuvent aussi nous adhйrer et avoir le soutien d’Etat, — dit Alexandre Martinkevitch, directeur adjoint de l’administration. — Dans ce cas nous abriterons des gens qui s’occupent de l’йlaboration du “savoir-faire”.

Dans le Parc on va crйer un Conseil d’administration pour les technologies d’information. Les responsables de la mise en application et du dйveloppement des technologies d’information dans leurs organisations se rйuniraient et feraient profiter de leur expйrience sur les problиmes diffйrents dans une situation informelle et discuteraient des nouveautйs. Dans l’avenir sur le long terme on a l’intention de crйer un centre de conseil indйpendant et une base de donnйes йlectronique sur les entreprises rйsidents du PHT. Mais on peut dйjа cerner les premiers problиmes.

— Le Bйlarus a besoin de programmeurs, — soupire Alexandre Martinkevitch, directeur adjoint de l’administration du Parc. — Nous avons analysй la situation et il se trouve qu’en ce moment chaque йtudiant faisant ses йtudes, par exemple, а l’ UEBIR (l’Universitй d’Etat du Bйlarus l’informatique et de la radio-йlectronique), est “rйservй” а une entreprise а partir de la deuxiиme annйe d’йtudes. Le marchй est tellement “surchauffй” que certains programmeurs commencent а кtre trop capricieux au sujet de leur rйmunйration. C’est pourquoi nous examinons la possibilitй de crйer un centre de requalification d’experts en mйtiers voisins ou de retour а la profession, par exemple, des ingйnieurs compйtents qui sont partis jadis travailler comme vendeurs aux marchйs.

А propos, les programmeurs biйlorusses sont mondialement trиs populaires. Pourquoi? Il se trouve qu’en Europe, ainsi qu’en Amйrique les mйtiers de gйnie, techniques ne sont pas si populaires comme ceux liйs au marketing. Au Bйlarus, on dirait qu’un habitant sur deux est intйrieurement ingйnieur. Cela est dans le sang: le tйlйphone ne marche pas — а quoi bon faire venir un expert si l’on peut essayer de le rйparer soi-mкme? Par son potentiel professionnel le pays convient idйalement au dйveloppement des hautes technologies. Certaines compagnies de technologies d’information europйennes envisagent d’exporter au Bйlarus leurs “brain-trust”.

— Si l’on parle d’une entreprise des hautes technologies, il n’y a pas de diffйrence si elle est publique ou privйe. Elle est biйlorusse, et c’est l’essentiel — dit Yury Gavrilov, directeur de l’entreprise “Bureau d’йtudes de la programmation systиme”, en mettant un nouveau certificat d’enregistrement dans le dossier. — Nйanmoins, je suis trиs content que nous soyons devenus le premier rйsident public du Parc. Je suis sыr qu’on crйera un collectif de partenaires qui йchangeront non seulement leurs expйriences technologiques, mais йtabliront encore, probablement, des liaisons de coopйration. Je pense que cela augmentera leur technicitй et la compйtitivitй de l’йconomie biйlorusse en gйnйral.

Yury Akoulov
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