А chaque temps son aspectLa gare de Brest produisait toujours de l’impression sur les contemporains. Et ce n’est pas йtonnant. Il йtait semblable а la forteresse disposйe sur une оle. En 1888 pour la premiиre fois dans l’histoire des transports ferroviaires de la Russie l’йlectricitй est apparue а la gare. On a йtabli 160 ampoules йlectriques а la capacitй de 20 bougies chacune dans les salles d’attente et dans les bureaux, et sur les quais — 12 lanternes а 50 bougies. L’auteur du calendrier-rйfйrence “Brest en 1913” йtait sыr que quelques premiиres annйes de son existence la gare de Brest “selon le droit йtait considйrйe la seule en Russie d’aprиs son йlйgance et le confort”.
Aprиs que Brest a fait partie de la Pologne, le nЅud ferroviaire a perdu son importance ancienne, mais on n’a pas fait son deuil de bвtiment de la gare dйformй par la premiиre guerre mondiale. Le gouvernement polonais a annoncй le concours du meilleur projet de la restitution de la station et de la gare. Vers 1929 la reconstruction qui a changй l’aspect architectural a йtй terminйe.
Pendant la Deuxiиme guerre mondiale les bвtiments de la gare n’ont pas souffert fortement. А vrai dire, aprиs la libйration de Brest les sapeurs ont eu besoin environ de deux semaines pour les dйminer. Ensuite ont commencй les travaux de rйparation actifs oщ travaillaient les prisonniers de guerre allemands.
La reconstruction suivante a йtй tombйe les annйes 1953–1957.
“Un des problиmes qui se trouvaient devant les projeteurs, a йtй dйcidй par le sculpteur cйlиbre Eugиne Voutchetitch, l’auteur du “Combattant libйrateur” dans le Treptov-parc de Berlin. Il йtait а la gare de passage, — se rappelle le directeur du musйe de la gare ferroviaire de Brest, le cheminot honorable Savva Chpoudeiko. Le sculpteur a proposй d’enlever les cordons qui consolidaient les murs de la gare, et en йchange de faire la zone du bйton armй selon tout le pйrimиtre. Grвce а une telle modification la salle d’attente centrale est devenue plus vaste et plus belle”. Pendant cette reconstruction on utilisait les roches de toutes sortes — granit, granodiorite, marbre des gisements de la Gйorgie, la Carйlie, l’Oural, l’Ukraine. La gamme de couleur йtait si diverse qu’on pouvait examiner les halls et les salles de la gare comme le musйe extraordinaire du marbre…
Notamment ces annйes l’aiguille et l’йtoile а cinq branches ont apparu sur la tour. L’architecte, comme n’importe quel autre peintre, йtait obligй de se trouver au niveau des notions dу son temps.
Les annйes 1993–1994 la gare s’est renouvelйe partiellement de nouveau. La sociйtй atelier polonaise a demandй 1,5 millions de dollars pour la restauration des monuments des antiquitйs “PKZ”, cependant le chemin de fer Biйlorusse avait un peu plus d’un million, et il a fallu exclure certains travaux nйcessaires.
Notamment il y avait une question sur le remplacement de la symbolique soviйtique. Il йtait finalement dйcidй de laisser le symbole de l’йpoque. On a fabriquй une nouvelle йtoile dans les ateliers de restauration de Varsovie.
“Nous avons besoin d’une reconstruction nouvelle, plus sйrieuse, — trouve aujourd’hui Savva Chpoudeiko. — Et il faudra de dйpenser beaucoup d’argent et pas une annйe а tout faire”.
Ici Lйnine arrivait et Georges Pompidou dйjeunait
Il va de soi que la gare йtait le tйmoin non seulement des importants йvйnements historiques, mais il a vu encore beaucoup de gens. Peu de temps aprиs l’ouverture du bвtiment, le 29 aoыt 1886, l’empereur Alexandre III et son fils Nicolas avaient rencontrй l’hйritier du trфne germanique le prince Vilgelme а la gare. En 1900 chemin faisant en Allemagne Vladimir Lйnine s’arrкtait а la gare. Arrivaient aussi Nikita Khroustchev, Alexeп Kossyguine, Valentine Terechkova...
Les personnes haut placйes confiaient а la cuisine du restaurant de gare. Dans la salle de dйputй on rйgalaient Nikita Khroustchev et Lйonid Brezhnev, а propos, mкme le prйsident de la France Georges Pompidou a goыtй avec plaisir les plats culinaires des cuisiniers locaux.
On n’a pas laissй Tocha Radaev а l’йtranger
Accepter les hфtes de marque n’est pas le plus grand “йpreuve” pour le collectif de la gare. Il arrivait des situations qu’on se rappelle jusqu’ici. Savva Chpoudeiko a racontй des derniers jours 1979. On avait trиs froid. А cause des encombrements de neige les trains йtaient en retard mкme pas des heures mais des jours. Et le 1 janvier 1980 tout le collectif de la gare est sorti au travail, parce que les trains de Terespol ont eu la chance de se trouver а Brest. Les voyageurs affamйs enlevaient des rayons des magasins et du restaurant tout, mкme les conserves. Pour expйdier les gens а Moscou, Kiev, Lйningrad, il fallait former les rames supplйmentaires...
“Sont restйs dans la mйmoire les annйes 90. Avec le dйsarroi de l’URSS plusieurs ont йmigrй pour Ouest. En 1992 presque 9 millions 534 mille personnes ont passй par la gare, en 1993 а peu de chose prиs 11 millions 310 mille!” — se rappelle l’administrateur de la gare Natalia Gatsuk.
Il y avait aussi beaucoup de gaies histoires. Un autre administrateur Elena Klimovitch a racontй comment les gardes-frontiиres n’ont pas permis а la famille partant pour l’Allemagne de prendre avec eux le perroquet. La femme a portй l’oiselet malheureux а la “permanence”, et ensuite chez elle oщ le perroquet s’est mis а parler: “Tocha Radaev est le plus beau! Donnez la petite cuillиre de kacha!” Dans la cage il y avait une note avec l’adresse des maоtres. Elena Klimovitch a йcrit la lettre et a reзu la rйponse.
Tocha loquace a vйcu quelque temps а Brest tant que les maоtres n’ont pas reзu la permission de son exportation...
...Il y aura ici encore beaucoup de situations imprйvues et de hфtes de marque! Pour plusieurs qui suivent pour Ouest en chemin de fer, la gare de Brest reste les portes en Europe, et pour ceux qui entrent au Bйlarus est la carte de visite du pays.
Valentina Kozlovitch
