Le marchй des biens mobiliers

Les experts remarquent que le Bйlarus occupe les positions en tкte en CEI d’aprиs le nombre des automobiles pour une mille personnes. Au dйbut de l’annйe passйe une mille personnes avaient 170,5 automobiles, pendant qu’une mille Russes — 160, Ukrainiens — 130
L’ automonde autour de nous change comme un kalйidoscope. Des voitures йtrangиres а la mode et pas trop ont remplacй les vielles voitures. Les maоtres de garage (pas tous, certes) ont remplacй les professionnels des centres de service. De grandes compagnies-fournisseurs ont gкnй l’oncle Vasia qui amenait des voitures de l’йtranger lui-mкme. En un mot, le marchй d’automobile qui dans n’importe quel pays dйveloppй a l’infrastructure d’йchelle et le chiffre d’affaires solide, en des derniиres annйes “s’est civilisй”. Si l’on observe la qualitй du parc automobile biйlorusse privй, la chose qui se jette aux yeux (et les chiffres le confirment bien) c’est que la voiture йtrangиre la plus populaire au Bйlarus pendant plusieurs annйes dйjа ans est l’automobile allemande “nationale”-“Volkswagen”. Il paraоt que c’est un des phares qui indique l’approche de notre sociйtй aux standards de l’Europe moyenne. A propos, rappelez-vous il y a dix ans on avait appelй la CEI en gйnйral et le Bйlarus en particulier le cimetiиre europйen de l’industrie automobile. D’aprиs le chef de l’administration de l’holding “Atlant-M” Sergei Riabukhin, cette “marque” n’est pas du tout actuelle dйjа. “Les temps quand notre pays йtait “le dйpotoir d’automobile” et consommait la camelote qui йtait а dйtruire en Europe, sont tombйs dans l’oubli. Si les Biйlorusses achиtent aujourd’hui les automobiles d’occasion, ce sont en gйnйral les voitures plus jeunes que 10 ans et qui sont dans un bon йtat technique”, — est persuadй l’expert. Autrement dit, le parc automobile biйlorusse a augmentй qualitativement. D’ailleurs, et quantitativement aussi. Les experts remarquent que le Bйlarus occupe les positions en tкte en CEI d’aprиs le nombre des automobiles pour une mille personnes. Au dйbut de l’annйe passйe une mille personnes avaient 170,5 automobiles, pendant qu’une mille Russes — 160, Ukrainiens — 130. Dans d’autres pays de la CEI ce paramиtre йtait plus bas considйrablement.

Aujourd’hui plusieurs sont intйressйs par les perspectives du dйveloppement du marchй biйlorusse d’automobile. L’annйe passйe, selon les estimations expertes, le Bйlarus avait vendu prиs de 5.000 nouvelles automobiles. La croissance des ventes de dealer a fait 8 pour-cent. En Russie et l’Ukraine, а propos, les rythmes de la distribution йtaient un peu plus hauts. Pourquoi? А l’avis de Sergei Riabukhin, les pays voisins ont la croissance extensive du marchй, sa saturation. Le marchй au Bйlarus est rempli plus densйment. La lutte pour le client est plus rigide... Selon la logique des choses les dealers intйressйs а la maximisation du profit, doivent faire parvenir les ressources financiиres des marchйs grandissant lentement sur ceux qui grandissent vite. Cependant on a su rйcemment qu’on planifie а Minsk la construction de nouveaux autocentres d’une valeur totale de quelques millions de dollars. Comment est-ce qu’on peut expliquer une telle stratйgie des fournisseurs? А l’avis des analystes du marchй il est fort probable que les annйes plus proches le Bйlarus connaоtra la croissance de la demande pour les automobiles. Et les dealers s’y prйparent. Un des facteurs stimulant l’acquisition “des chevaux de fer”, deviendra (et, paraоt-il, devient dйjа) est la crйation des conditions йgales pour les personnes physiques et morales pendant le dйdouanement des voitures importйes.

Le droit de douane assez peu йlevй (son montant, comme on le sait bien, dйpend de l’вge de la voiture et le volume du moteur) favorise а la distribution sur le marchй biйlorusse. D’aprиs Sergei Riabukhin, le coыt du nettoyage douanier dans notre rйpublique en moyenne 30 pour-cent du coыt de l’automobile est beaucoup plus bas qu’en Russie et en Ukraine oщ le passage de la frontiиre renchйrit le vйhicule sur 45–50 pour-cent.

Le facteur freinant sur la voie de l’automobilisation de la sociйtй biйlorusse est de hauts taux pour les crйdits. En 2005 ils ont atteint 12–15 pour-cent. А l’avis des reprйsentants des compagnies de dealer, une rйduction des taux sur les emprunts “de machine” jusqu’а 9–11 pour-cent sera optima. D’ailleurs, la question de l’accessibilitй des ressources de crйdit reste ouverte.

Encore un moment qui agite aujourd’hui plusieurs participants de l’automarchй — rйels et potentiels, si il y aura dans le pays des automobiles avec la marque “fait au Bйlarus”. Si oui, а quel point pourront-ils satisfaire les besoins des habitants du pays. Rappelons qu’en janvier de cette annйe on avait signй l’accord sur la coopйration entre l’entreprise collective biйlorusse “Unison” et la compagnie iranienne “Iran Khodro” qui prйvoit l’assemblage des automobiles “Samand” bon marchй prиs de Minsk. А l’avis de Sergei Riabukhin, de nouveaux modиles sont potentiellement capables de concurrencer dans le segment de prix bas, avec par exemple, les automobiles VAZ, les produits de l’usine de Gorky. “Il serait remarquable si une grande quantitй de Biйlorusses pouvait se permettre d’acheter d’automobiles nouvelles et bon marchй. Notre propre expйrience de travail avec les producteurs chinois montre que KIA mкme, avec son prix 10-11 mille dollars, ont du succиs chez les citoyens qui ne peuvent pas acquйrir une nouvelle automobile allemande, mais en mкme temps ils ne veulent pas acheter l’auto d’occasion. Je crois que les produits iraniens seront encore plus bon marchй que ceux de la Russie et de la Chine, — dit l’expert.
Alexandre Sokolov
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